Conférence du 6 février 2023 – « Le temps des Borgia » par Luce Guillot

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Le temps des Borgia », le lundi 6 février 2023 à 17h00, par Luce Guillot, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

Depuis le XVème siècle les membres de la famille Borgia ont fait couler beaucoup d’encre, en particulier, trois de ses membres : le pape Alexandre VI et deux de ses enfants, César et Lucrèce. Si leurs noms sont associés aux pires turpitudes, aux crimes les plus abominables, on doit toutefois leur reconnaître de réelles qualités d’audace, de courage, un grand sens politique dans une époque tourmentée où les profondes mutations  religieuses, économiques et culturelles ont fait basculer l’Occident du monde médiéval aux Temps modernes.

Comment les membres de cette obscure famille espagnole ont-ils pu se hisser au plus haut de la hiérarchie sociale, atteindre une célébrité qui fascine le grand public et stimule encore aujourd’hui la création artistique ?

Vatican -Appartements Borgia, La géométrie
Vatican – Pinturicchio, Lucrèce Borgia en Sainte Catherine d’Alexandrie
Série TV, Les Borgia

Conférence du 5 décembre 2022 – « Mode et Art italien » par Clémentine Brosseau Dumas

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Mode et Art italien », le lundi 5 décembre 2022 à 17h00, par Clémentine Brosseau Dumas, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La mode s’est toujours inspirée de l’art et de ses différentes représentations : peinture, sculpture et architecture. Les créateurs de mode ont puisé leur inspiration dans l’art italien du Quattrocento et de la Renaissance. Ces liens entre art et mode sont principalement présents dans les créations vestimentaires du XXème siècle. Des inspirations artistiques italiennes qu’on retrouve chez les créateurs italiens, mais pas seulement. Les créateurs de mode réinterprètent différemment les œuvres italiennes, parfois par des reprises subtiles d’associations de couleurs, ou en reproduisant en motif des tableaux archi connus du grand public.

Ainsi, il existe des inspirations de Fra Angelico dans les modèles de Jeanne Lanvin, une réinterprétation du baldaquin du Bernin dans les robes de Giovanni Versace ou encore des corrélations entre des tableaux de Raphaël et des robes de Christian Lacroix.

Gianfranco Ferré pour Dior, Robe Palladio, collection « Au vent de l’été » Haute Couture Printemps-Été, 1992
Dolce & Gabbana, collection Automne-hiver, 2013 ;
Mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne, Italie

Conférence du 7 novembre 2022 – « La place de l’Italie dans la Renaissance Française » par Tessa Benattia

N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.

L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.

Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.

Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591
Château de Chenonceau.

Conférence du 17 octobre 2022 – Caravage, entre ombre et lumière, par Luce Guillot — ANNULEE —

—— ANNULATION CONFERENCE DU 17 OCTOBRE SUR CARAVAGGIO ———-

Nous venons d’apprendre que la conférencière, Luce Guillot, ne pourra assurer cette présentation suite à un problème personnel.

Nous allons essayer de la reprogrammer.

Nous sommes bien sûr désolés de ce contretemps et espérons vous retrouver le 7 novembre pour découvrir

« La place de l’Italie dans la Renaissance Française ».

Patrick Masson

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Notre prochaine conférence, « Caravage, entre ombre et lumière », par Luce Guillot, aura lieu le Lundi 17 octobre 2022 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6€).

Conférences à venir :

07/11/2022 : « Place de l’Italie dans la Renaissance française » par Tessa Benattia
05/12/2022 : « L’art italien et la mode » par Clémentine Brosseau Dumas
06/02/2023 : « Le Temps des Borgia » par Luce Guillot
13/03/2023 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique » par Isabelle Vrinat
03/04/2023: « Urbino, cité idéale » par Tessa Benattia

Bacchus, v 1597, Florence, musée des Offices
Déposition 1602-1604, Rome, Musées du Vatican

Reprise des activités

L’ACFIDA (association culturelle franco italienne Dante Alighieri) reprend ses activités ( cours d’italien tous niveaux, ateliers cuisine, conférences sur la culture italienne, sorties, voyage en Italie).

Une permanence sera assurée au siège de l’association10 allée Amrouche à Blois, les lundi 19 septembre et mercredi 21 septembre de 17h à 19 h , pour les renseignements, les adhésions et les inscriptions aux activités.

Adresse mail : acfida41@orange.fr / Tél 02 54 51 19 35

A vous revoir bientôt.

Patrick Masson

Programme des conférences 2019-2020

Art italien : programme 2019-2020

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet

Lundi 4 novembre 2019 : « L’art du portrait chez Léonard de Vinci »
par Mme. Isabelle Vrinat

Léonard de Vinci a laissé peu de portraits peints et dessinés, moins d’une dizaine, depuis le Portrait de Ginevra de Benci (c 1474) jusqu’à celui de Mona Lisa (c 1503-1519).
Et pourtant, il va révolutionner l’art du portrait au début du Cinquecento, et la Joconde, véritable icône aujourd’hui, fascine des millions de spectateurs. Pourquoi ? Qu’a-t-elle de plus que les autres portraits du Cinquecento?

Ginevra de’ Benci, c 1474, Washington.

Si, à ses débuts, Léonard est encore influencé par le modèle flamand et Antonello de Messine, il va inventer un nouveau type de portrait au début du Cinquecento : le portrait psychologique ; ou comment peindre les mouvements de l’âme, comme rendre la vie et la beauté intérieures de la personne représentée. Modèle qui va inspirer les générations suivantes, à commencer par Raphaël et Giorgione.

La dame à l’hermine, c 1488-90, Cracovie .
La belle Ferronnière , c 1490-95, Louvre.

Lundi 16 décembre : « La passion des mathématiques et de la perspective au Quattrocento (Brunelleschi, Alberti, Masaccio, Piero della Francesca) »
par Mme. Isabelle Vrinat

Si le Quattrocento florentin œuvra à la renaissance de l’Antique dans les arts et les lettres, il se passionna dans le même temps pour les mathématiques et la perspective : tous, à la suite des études du génial architecte et sculpteur Brunelleschi, et des théories d’Alberti – auteur d’un traité Sur la peinture, vont étudier les principes de la perspective et les appliquer à leur peinture : le premier est Masaccio, ami de Brunelleschi ; ou encore Piero della Francesca, connu de son temps aussi bien pour sa peinture que pour ses Traités de mathématiques. Jamais arts et mathématiques ne furent si étroitement liés pour mettre en images une nouvelle représentation du monde fondée sur la perspective.

Alberti, De la peinture, 1435.
Masaccio, La Trinité, fresque, 1425-28,
Santa Maria Novella, Florence.
Piero della Francesca, Conversation sacrée, 1472, Milan.

Lundi 6 janvier 2020 : « l’Art des colonies Grecques en Italie du sud »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Ors hellénistiques de Tarente 4ème Siècle av. J.-C

Dans l’Antiquité, les colonies grecques en Italie désignent les nouvelles cités fondées par des colons grecs venus s’installer en Sicile et dans le sud de l’Italie entre le VIIIème et le Vème siècle av. J.-C. Ces cités vont dépendre, dans un premier temps, de leurs cités-mère, puis vont devenir peu à peu indépendantes, jusqu’à les dépasser parfois en richesse économique et culturelle. Certains sites, tels que Tarente, Syracuse ou Agrigente, témoignent encore à notre époque de la grandeur de cette civilisation grecque en Italie.

Théâtre grec de Syracuse-Sicile, Vème siècle av. J.-C
Second temple d’Héra à Paestum-Campanie,
450 av. J.-C

Lundi 10 février 2020 : « Le Maniérisme »
par Mme. Laurence Merlette-Haddou

Le Maniérisme est un mouvement qui se développe vers 1520 en Italie, puis dans plusieurs pays européens. Les peintres maniéristes cherchent à s’éloigner de la perfection et de l’harmonie qui caractérisent la Renaissance afin de créer un effet émotionnel nouveau. Bien qu’ils puisent leur inspiration dans les oeuvres de Raphaël et Michel-Ange, ils créent leur propre langage artistique en exagérant les gestes qui deviennent presque maniérés (Bronzino). Les corps sont souvent déformés (Le Parmesan) et les émotions exacerbées (Le Greco).

Bronzino, Allégorie du triomphe de Vénus,
1540-1545, National Gallery Londres
El Greco,La mort de Laocoon, 1610, National Gallery of Art, Washington

Lundi 9 mars 2020: « La peinture italienne du XIXème : Du réalisme à l’impressionnisme » par Mme. Laurence Merlette-Haddou

À Florence, vers 1850, des peintres, les Macchiaioli, conçoivent une peinture novatrice qui s’oppose à la peinture académique. Ils recherchent un rapport plus direct avec leur environnement et préconisent la peinture en plein air. Ils utilisent les couleurs vives avec beaucoup de liberté et privilégient les contrastes intenses entre l’ombre et la lumière. Au même moment, en France, en forêt de Fontainebleau, des artistes se retrouvent pour peindre sur le motif, à la recherche de sujets réalistes proches de la nature. Un peu plus tard, les Impressionnistes révolutionnent l’art du paysage avec des couleurs vibrantes. Certains liens les unissent, d’autres les opposent.

Telemaco Signorini, Scène de halage dans le parc des Cascine à Florence, 1864
Giovanni Fattori La Rotonde de Palmieri – 1865 – Florence Palais Pitti

Lundi 6 Avril 2020 : « Fra Filippo Lippi, le peintre moine excentrique »
par Mme Isabelle Vrinat

Détail autoportrait, fresque de la Vie de
la vierge, 1467-69, Duomo de Spoleto.

Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca.
De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato.
Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.

Détail Couronnement de la vierge,
c 1441-47, Offices
Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de Prato.

Programme des conférences 2018-2019

Art italien : programme 2018-2019

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 17h (ouverture de la salle à 16h30) et durent environ 1h30.

Vous pouvez télécharger l’ensemble du programme en cliquant sur programme complet.

Lundi 12 novembre 2018: « L’invention des premières images chrétiennes à Rome ». Par Mme Isabelle Vrinat

Le bon pasteur – Catacombes de Sainte-Priscille, C 250-300

Jésus soignant une femme blessée, catacombe romaine de Marcellinus et dePetrus, c 300-350

A la fin du II e siècle apparaissent les premières images chrétiennes, sur les parois des catacombes à Rome. Comment naquit cet art, au service d’une religion alors clandestine et qui, au tout début de sa propagat ion sur le sol romain, aurait interdit le recours à l’image? D’abord symbolique, (le dessin d’un poisson suffisait à suggérer le Christ), cet art va s’inspirer de l’iconographie païenne traditionnelle de l’Empire romain, pour la détourner vers une signi fication chrétienne : ainsi la figure d’Orphée devient – elle le symbole du Bon Pasteur, la vigne – le symbole du Christ, etc.

A partir du IIIe siècle, les premiers chrétiens inventent de nouvelles images narratives proprement chrétiennes, avec une prédilection pour celles du Christ. Puis l’édit de Milan promulgué en 313 par Constantin qui accorde la liberté de culte à toutes les religions, permettra le développement d’un art chrétien plus ambitieux,
plus complexe et plus riche. Cet art paléochrétien se développera jusqu’à la fin du VIe siècle.

 

Lundi 10 décembre 2018: « Le printemps de Botticelli ». Par Mme Isabelle Vrinat
Vers 1482, Sandro Botticelli peint à Florence un grand tableau qui représente le jardin des Hespérides aux pommes d’or, avec huit figures mythologiques.

Sandro Botticelli, Le Printemps, c 1482, Florence, Offices.

Qui fut le commanditaire de l’œuvre aujourd’hui appelée le Printemps? Qui sont les huit personnages peints par Botticelli? Et que font-ils?

Quelles ont été les sources d’inspiration du peintre? Quel sens donner à cette œuvre emblématique du Quattrocento florentin ? Faut-il y voir une œuvre allégorique, inspirée par la philosophie néo-platonicienne introduite auprès des Médicis ? Ou un tableauexaltant l’amour et le désir, à travers la figure de Vénus, et que Botticelli aurait réalisé pour le s noces de Lorenzo de Médicis? A moins qu’il ne soit question, aussi, de la violence du désir érotique et de sa fugacité?

Sandro Botticelli, Le printemps, détail.

 

Lundi 14 janvier 2019: « La vie quotidienne à Pompéi ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Le 24 août 79, le Vésuve entre dans une violente éruption qui ensevelit la cité romaine florissante de Pompéi sous un amas de cendres volcaniques de plusieurs mètres. A Pompéi, le temps s’arrête et la ville tombe dans l’oubli pendant plusieurs siècles.

Au XVIIe siècle, des travaux de creusement d’un canal font apparaitre des vestiges antiques sur l’emplacement de l’ancienne cité. Les fouilles entreprises permettent d’exhumer une ville prospère qui offre un précieux témoignage de la vie quotidienne à l’époque de la Rome antique. Partiellement préservée des pillages, son état de conservation est remarquable.

Rue de Pompéi

Maison des Vettii

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 février 2019: « La Pré-renaissance à Sienne ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans la seconde moitié du XIIIe siècle, la ville de Sienne devient un centre artistique fécond et novateur. S’appuyant sur la tradition byzantine et son goût raffiné de la couleur, ainsi que sur l’influence de la cour brillante de Frédéric II, les artistes vont créer un nouveau langage plastique qui relie à la fois la peinture, l’architecture et les doux paysages de Toscane.

Cette cité indépendante va abriter des artistes majeurs, tels que les Pisano, Duccio, les frères Lorenzetti, Simone Martini, qui pourront s’exprimer librement et qui vont y réaliser les plus grands chefs d’œuvres de la Pré-Renaissance italienne.

Simone Martini : Portrait équestrede Guidoriccio da Fogliano (détail) c 1330. Plazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

Ambrogio Lorenzetti : Les effets du bon gouvernement à la campagne (détail), 1338-40 Palazzo Pubblico, Sienne (source : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 4 mars 2019: « Naissance du Baroque à Rome ». Par Mme Laurence Merlette-Haddou

Dans un contexte religieux troublé par la Réforme, la religion catholique doit se renouveler et s’imposer par des messages forts et intelligibles. En 1562, à Rome, la troisième séance du Concile de Trente donne aux différentes formes artistiques la mission d’exprimer avec force la foi catholique. En opposition à la pensée protestante qui prêche la sobriété et la sévérité, la Contre Réforme va mettre les arts à contribution pour convaincre les fidèles de la grandeur de Dieu. Ainsi va se développer l’art baroque qui touche tous les domaines artistiques et qui se caractérise par l’exagération du mouvement et des émotions (Le Bernin en sculpture), par les effets dramatiques et les contrastes de couleurs (les frères Carrache en peinture), par un certain décorum en architecture, tout cela agencé dans une belle harmonie.

Le Bernin, L’Extase de Sainte-Thérèse, 1647-52, Chapelle Cornaro, Sa,ta Maria della Vittoria, Rome (sources photos : wga.hu)

Annibal Carrache, Le Triomphe de Bacchus et Ariane, (détail), 1597-1602, Palais Farnèse, Rome (sources photos : wga.hu)

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Lundi 1er avril 2019: « La divine comédie de Dante mise en images ». Par Mme Isabelle Vrinat

Si je savais dépeindre (…) comme un peintre qui peint d’après un modèle, ainsi peindrais-je mon endormissement. » (Purgatoire XXXII, v.64-70.)

Sandro Botticelli, La Carte de l’Enfer, c 1485-95

Texte fondateur de la littérature et de la langue italiennes du XIVe siècle, mais aussi de la culture européenne, la Divine Comédie (1308–1321) de Dante constituée de trois parties, l’Enfer, Le Purgatoire et le Paradis, n’a cessé de fasciner les artistes à travers les siècles, source inépuisable d’inspiration jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi une telle fascination ? S’explique-telle par la richesse des images poétiques de Dante qui se fait peintre du réel et de l’invisible par les mots ? Dante lui-même s’est-il inspiré des images de son époquepour dépeindre l’Enfer, le Purgatoire et le Paradis?
Quels sont les artistes qui illustrèrent toute la DivineComédie ? Quels passages en particulier inspirèrent les peintres et les sculpteurs à travers les siècles?
De l’Enfer ou du Purgatoire ou du Paradis, que retinrent-ils selon les courants esthétiques de leur temps?

Auguste Rodin, La Porte de l’Enfer

Nouveaux tarifs 20182019

Programme des conférences 2017-2018

Art italien : programme 2017-2018

Ces conférences ont lieu dans l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire, 4 place Jean Jaurès à Blois.
Elles sont programmées un lundi à 18h (ouverture de la salle à 17h30) et durent environ 1h30.

 

Lundi 6 novembre 2017: « FLANDRE ET ITALIE AU QUATTROCENTO: échanges, admirations, emprunts ». Par Mme. Isabelle VRINAT
De 1430 à la fin du 15e siècle, l’Italie et la Flandre bourguignonne (les anciens Pays-Bas du Sud) sont simultanément les lieux de l’éclosion d’un art nouveau, que les Italiens qualifient de « renaissant ».
Si les Flamands semblent peu réceptifs à la peinture italienne, les Italiens au contraire Lire plus …