Conférence du 17 mars 2025 :  » Léonor Fini, le ballet des métamorphoses » par Céline NOULIN

Notre prochaine conférence :  » Léonor Fini, le ballet des métamorphoses » par Céline NOULIN aura lieu le lundi 17 mars 2025 à 17h00, à l’Auditorium Samuel Paty de la Bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).

Peintre, graveuse, lithographe, décoratrice de théâtre, costumière, designer et écrivaine, Léonor Fini voit son talent éclectique reconnu de son vivant.

En 1937, elle quitte son Italie natale pour se lier d’amitié avec le Tout-Paris surréaliste. Mais c’est en femme indépendante qu’elle explore un univers onirique peuplé de personnages énigmatiques, de paysages fantastiques et de chats en majesté.

Elle restera toujours fidèle à sa ville de coeur, Trieste l’énigmatique, qui saura lui rendre hommage. Léonor collabore avec les plus grands artistes italiens de son époque, de Federico Fellini à Anna Magnani, qui devient son amie. Venise se souvient encore de son apparition costumée au « Bal du siècle », en 1951… Suivez le parcours d’une créatrice multiple, sorcière, prêtresse et souveraine, passionnément italienne.

Conférence du 10 février 2025 : Giorgione, le peintre musicien à Venise

Notre prochaine conférence : « Giorgione, le peintre musicien à Venise  » par Isabelle VRINAT aura lieu le lundi 10 février 2025 à 17h00, à l’Auditorium Samuel Paty de la Bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).

Giorgione (1478-1510) a révolutionné la peinture durant sa courte vie. Il marqua la peinture vénitienne. Il apporta un genre qui put concurrencer la peinture toscane. A sa mort, Titien termina certaines œuvres inachevées comme la Vénus de Dresde.

Conférence du 20 janvier 2025 – Immigration Italienne au XIXème et XXème siècles

Notre prochaine conférence : « Immigration Italienne aux XIXème et XXème siècles » par Marjolène GRIVEAU aura lieu le lundi 20 janvier 2025 à 17h00, à l’Auditorium Samuel Paty de la Bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.

Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).

Fuyant un contexte économique et politique difficile, 26 millions d’Italiens émigrent vers la France entre 1860 et 1960. Ils formeront sur cette période la première minorité d’immigrants en France. Dans un premier temps, ils sont issus des régions proches de la frontière française, puis de l’Italie méridionale après la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont mouleurs, maçons, mineurs, agriculteurs, ouvrières textiles. Ensemble, ils tiennent des commerces, des cafés et des restaurants. Qu’ont-ils gardé de leur italianité ? Comment les Français perçoivent ils ces « macaronis » ? A travers le récit de différents destins d’immigrés, nous remonterons aux racines italiennes de nombreux Français ! 

Permanence ACFIDA Septembre 2024

Nous espérons  que vous avez passé un bel été. 

Septembre arrivant, l’ACFIDA  va reprendre ses activités et nous serons heureux de vous retrouver parmi nous. Nous organisons des portes ouvertes les jeudi 12 et vendredi 13 septembre de 16h à 19h à notre local situé au 10 rue Amrouche à Blois ( non loin de la maison de Bégon).

Vous pourrez y obtenir tous les renseignements souhaités concernant l ‘association. Vous pourrez aussi adhérer et vous inscrire aux différentes activités que nous proposons :

 – les cours d’italien, tous niveaux qui débuteront le 21 octobre. Les impératifs professionnels d’Elisabetta nous obligent cette année à proposer 18 séances de 2h chacune.  

 – les ateliers cuisine dont voici les dates: 11 octobre – 15 novembre – 13 décembre – 7 février – 14 mars – 25 avril – 16 mai.

 – les conférences dont vous pouvez connaître  le programme dans un article séparé

Vous pouvez nous joindre en laissant un message au 02 54 51 19 35 ou sur la boîte mail: acfida41@orange.fr. Nous vous y répondrons.

Bonne rentrée à vous.

Conférence du 5 décembre 2022 – « Mode et Art italien » par Clémentine Brosseau Dumas

N’oubliez pas notre prochaine conférence « Mode et Art italien », le lundi 5 décembre 2022 à 17h00, par Clémentine Brosseau Dumas, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La mode s’est toujours inspirée de l’art et de ses différentes représentations : peinture, sculpture et architecture. Les créateurs de mode ont puisé leur inspiration dans l’art italien du Quattrocento et de la Renaissance. Ces liens entre art et mode sont principalement présents dans les créations vestimentaires du XXème siècle. Des inspirations artistiques italiennes qu’on retrouve chez les créateurs italiens, mais pas seulement. Les créateurs de mode réinterprètent différemment les œuvres italiennes, parfois par des reprises subtiles d’associations de couleurs, ou en reproduisant en motif des tableaux archi connus du grand public.

Ainsi, il existe des inspirations de Fra Angelico dans les modèles de Jeanne Lanvin, une réinterprétation du baldaquin du Bernin dans les robes de Giovanni Versace ou encore des corrélations entre des tableaux de Raphaël et des robes de Christian Lacroix.

Gianfranco Ferré pour Dior, Robe Palladio, collection « Au vent de l’été » Haute Couture Printemps-Été, 1992
Dolce & Gabbana, collection Automne-hiver, 2013 ;
Mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne, Italie

Conférence du 7 novembre 2022 – « La place de l’Italie dans la Renaissance Française » par Tessa Benattia

N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.

Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).

La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.

L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.

Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.

Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591
Château de Chenonceau.

Reprise des activités

L’ACFIDA (association culturelle franco italienne Dante Alighieri) reprend ses activités ( cours d’italien tous niveaux, ateliers cuisine, conférences sur la culture italienne, sorties, voyage en Italie).

Une permanence sera assurée au siège de l’association10 allée Amrouche à Blois, les lundi 19 septembre et mercredi 21 septembre de 17h à 19 h , pour les renseignements, les adhésions et les inscriptions aux activités.

Adresse mail : acfida41@orange.fr / Tél 02 54 51 19 35

A vous revoir bientôt.

Patrick Masson

Conférence du 4 avril 2022 : « Raphaël d’Urbino et la grâce » par Isabelle Vrinat.

Raffaello Sanzio (Urbino 1483 – Rome 1520) fit son apprentissage à Pérouse auprès du Pérugin, puis à Florence où il peignit ses premières Madones sous l’influence conjointe de Léonard de Vinci et de Michel-Ange. C’est à Rome, dès 1508, qu’il donne la pleine mesure de son talent : à la demande du pape Jules II, il décore les Stanze du Vatican, dont le succès lui vaut la commande de la décoration de la villa Farnésine ; puis il déploie une activité encore plus intense sous le règne de Léon X, exécutant ses plus belles Madones et ses plus beaux portraits.

Raphaël fut également nommé architecte de la basilique Saint Pierre en 1514 à la mort de Bramante son protecteur, et conservateur des Antiquités romaines. Seulement, épuisé par toutes ces tâches, il meurt à 37 ans en pleine gloire. Pour des générations de peintres, jusqu’à Ingres, Delacroix et Picasso, il est le peintre par excellence de la grâce et  du beau harmonieux.

Le lieu et l’heure : 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois. (accueil à partir de 16h30)

La Velata 1512-1516 – Palais Pitti
Autoportrait avec un ami, 1518, Musée du Louvre

Conférence du 7 mars 2022 : « Sofonisba Anguissola, pionnière de la peinture au 16 ème siècle » par Isabelle Vrinat, dans le cadre de la semaine Elles.

C’est à la Renaissance seulement que les femmes peintres acquièrent reconnaissance et renommée, aussi bien en Italie que dans les Flandres : un phénomène nouveau dans une société dominée par les hommes, avec pour préjugé que l’art est réservé aux hommes.

Une Italienne native de Crémone s’impose au 16ème siècle : Sofonisba Anguissola (1535 – 1635) au destin exceptionnel. A 13 ans, elle peint son premier autoportrait, à 20 ans, elle rencontre Michel-Ange qui vante son talent à Rome, sa renommée parvient à Philippe II qui la fait venir à sa cour de Madrid et à 27 ans elle devient dame de compagnie de la reine Isabel (Elisabeth de Valois) à qui elle enseigne la peinture et dont elle fait le portrait comme celui du Roi et de leurs enfants. A la mort de sa protectrice, elle rentre en Italie, d’abord à Gênes où elle enseigne et reçoit beaucoup d’artistes. Elle meurt à 93 ans dans son palais de Palerme.

Entrée Gratuite.

Le lieu et l’heure :

  • 17h à l’Auditorium de la bibliothèque de l’Abbé Grégoire à Blois.
  • Sous réserve de nouvelles conditions, le Pass vaccinal sera exigé et les barrières sanitaires devront être respectées.

 Nous vous recommandons d’arriver plus tôt, à partir de 16h30.  Merci pour votre compréhension

Autoportrait (1554), musée d’histoire de l’art de Vienne
La Partie d’échecs (Portrait des sœurs de l’artiste jouant aux échecs) (1555), musée national de Poznan