Notre prochaine conférence : « Giorgione, le peintre musicien à Venise » par Isabelle VRINAT aura lieu le lundi 10 février 2025 à 17h00, à l’Auditorium Samuel Paty de la Bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).
Giorgione (1478-1510) a révolutionné la peinture durant sa courte vie. Il marqua la peinture vénitienne. Il apporta un genre qui put concurrencer la peinture toscane. A sa mort, Titien termina certaines œuvres inachevées comme la Vénus de Dresde.
La tempête , 1508, Accademia de VeniseLaura, 1506, Vienne
Notre prochaine conférence : « Immigration Italienne aux XIXème et XXèmesiècles » par Marjolène GRIVEAU aura lieu le lundi 20 janvier 2025 à 17h00, à l’Auditorium Samuel Paty de la Bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).
Fuyant un contexte économique et politique difficile, 26 millions d’Italiens émigrent vers la France entre 1860 et 1960. Ils formeront sur cette période la première minorité d’immigrants en France. Dans un premier temps, ils sont issus des régions proches de la frontière française, puis de l’Italie méridionale après la Seconde Guerre Mondiale. Ils sont mouleurs, maçons, mineurs, agriculteurs, ouvrières textiles. Ensemble, ils tiennent des commerces, des cafés et des restaurants. Qu’ont-ils gardé de leur italianité ? Comment les Français perçoivent ils ces « macaronis » ? A travers le récit de différents destins d’immigrés, nous remonterons aux racines italiennes de nombreux Français !
Angelo Tommasi : Gil Emigranti, 1896 Rome, Galleria Nazionale d’Arte Moderna e Contemporanea
Notre prochaine conférence : « ANTONELLO DE MESSINE, ou la synthèse entre les influences flamandes, provençales et italiennes » par Isabelle VRINAT aura lieu le lundi 4 novembre 2024 à 17h00, à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 8 € (Adhérents ACFIDA : 7 €).
C’est au peintre sicilien, Antonello da Messina (Messine v 1430 – 1479), que Giorgio Vasari attribua la découverte de la peinture à l’huile auprès des Flamands et de Jan Van Eyck lors d’un prétendu voyage dans les Flandres. Antonello est le premier grand portraitiste italien, qui excelle dans des portraits novateurs par leur qualité psychologique, par le traitement de la lumière et du coloris, mais aussi par leur puissant réalisme.
Lors d’un séjour à Venise en 1474-76, il eut des échanges extrêmement fructueux avec les peintres vénitiens dont Giovanni Bellini, à qui il fit découvrir la technique à l’huile : il y réalisa ses plus beaux chefs-d’oeuvre qui continuent de nous émouvoir par leur douceur et leur sensibilité, et dont les effets de flou lumineux dus à son emploi de la peinture à l’huile, allaient influencer le chromatisme vénitien et sa « révolution tonale ».
Le Condottiere, 1474-1476, Musée du Louvre.
Vierge de l’Annonciation, c 1475, Palerme, Galleria regionale di Palazzo Abatellis
Notre prochaine conférence : « LE VOYAGE EN ITALIE DU MARQUIS DE SADE » par M Philippe ROUILLAC aura lieu le lundi 12 février 2024 à 17h00, à l’Auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents ACFIDA : 6 €).
Le divin sulfureux Marquis de Sade, poursuivi par la maréchaussée du Roi, se réfugie par deux fois en Italie, la dernière en 1775-1776.
Arrivé à Naples, il séjourne ensuite à Florence, Sienne et Rome.
Accompagné de Jean Baptise Tiers (1737-1790) qui croque à la sanguine paysages et scènes, un ensemble homogène de dessins qui constitue « Le portefeuille littéraire ». Cette œuvre artistique a servi de base et de trame au roman « L’histoire de Juliette ou les Prospérités du Vice ».
Sade est enfermé à la Bastille, ses papiers, notes de voyage, et cette collection de dessins sont saisis. Ils ont miraculeusement survécus aux guerres et prisons. Conservés par sa descendance, établie en Touraine, des expositions eurent lieu à Paris au Musée Nissim de Camondo, à Avignon au Musée Clavet, à Tours à la Bibliothèque, et enfin à Rome au Palais Farnèse.
« 40 dessins nous furent confiés et vendus aux enchères au château de Cheverny en 1997, sous notre marteau » (P. Rouillac).
Notre conférence sur URBINO, prévue le lundi 3 Avril, est ANNULEE.
Nous proposons en remplacement le Mercredi 5 Avril une présentation du peintre vénitien Giovanni Bellini qui est exposé en ce moment et jusqu’au 17 juillet au musée Jacquemart-André à Paris.
La conférence « GIOVANNI BELLINI, FONDATEUR DE L’ÉCOLE VÉNITIENNE : UNE PEINTURE SOUS LE SIGNE DE L’EMOTION ET DE LA LUMIÈRE » par Isabelle Vrinat aura lieu le Mercredi 5 avril 2023 à 17h00, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Peintre du Quattrocento, Giovanni Bellini (1433/35 – 1516) fut formé dans l’atelier de son père Jacopo, en compagnie de son frère aîné Gentile. Aussi fit-il ses débuts en famille, et ses première peintures témoignent d’un dialogue très intense avec son beau-frère Andrea Mantegna.
C’est à quarante ans, vers 1470, qu’il affirme son propre langage pictural sous le signe de l’émotion, de la lumière et de l’harmonie de la nature, après la venue à Venise du peintre sicilien Antonello de Messine, avec lequel il engage un nouveau dialogue pictural en 1475.
Devenu le maître incontesté de la peinture vénitienne, il sut à la fin de sa vie s’ouvrir aux nouveautés esthétiques de son élève Giorgione, au début du Cinquecento : sa peinture se fait plus douce, aux couleurs chatoyantes, et plus poétique.
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Fra Filippo Lippi », le lundi 13 mars 2023 à 17h00, par Isabelle VRINAT, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Filippo Lippi (Florence 1406- Spolète 1469) est l’un des grands peintres de la première génération des artistes du Quattrocento, pourtant moins connu de nos jours que Fra Angelico ou Piero della Francesca. De son temps, on l’admirait pour la vie qu’il avait su insuffler à ses peintures ; on l’appréciait pour l’élégance de son dessin et la variété de sa peinture. Célèbre aussi pour ses excentricités qui témoignent d’un caractère passionné, versatile, impulsif, amoureux : il aurait été emprisonné pour escroquerie, ou encore menacé d’excommunication après l’enlèvement de la jeune nonne Lucrezia Buti du couvent de Prato. Son élève Sandro Botticelli lui doit beaucoup, notamment la grâce de ses vierges et de ses figures en mouvement comme la fameuse Salomé dansante au Duomo de Prato, peut-être le chef d’œuvre de Fra Lippi.
Filippo Lippi – Détail Danse de Salomé, fresque du Banquet d’Hérode, c 1452-65, duomo de PratoFilippo Lippi – Détail Couronnement de la vierge, c 1441-47, Offices
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Le temps des Borgia », le lundi 6 février 2023 à 17h00, par Luce Guillot, à l’auditorium de la bibliothèque Abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
Depuis le XVème siècle les membres de la famille Borgia ont fait couler beaucoup d’encre, en particulier, trois de ses membres : le pape Alexandre VI et deux de ses enfants, César et Lucrèce. Si leurs noms sont associés aux pires turpitudes, aux crimes les plus abominables, on doit toutefois leur reconnaître de réelles qualités d’audace, de courage, un grand sens politique dans une époque tourmentée où les profondes mutations religieuses, économiques et culturelles ont fait basculer l’Occident du monde médiéval aux Temps modernes.
Comment les membres de cette obscure famille espagnole ont-ils pu se hisser au plus haut de la hiérarchie sociale, atteindre une célébrité qui fascine le grand public et stimule encore aujourd’hui la création artistique ?
Vatican -Appartements Borgia, La géométrieVatican – Pinturicchio, Lucrèce Borgia en Sainte Catherine d’AlexandrieSérie TV, Les Borgia
N’oubliez pas notre prochaine conférence « Mode et Art italien », le lundi 5 décembre 2022 à 17h00, par Clémentine Brosseau Dumas, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
La mode s’est toujours inspirée de l’art et de ses différentes représentations : peinture, sculpture et architecture. Les créateurs de mode ont puisé leur inspiration dans l’art italien du Quattrocento et de la Renaissance. Ces liens entre art et mode sont principalement présents dans les créations vestimentaires du XXème siècle. Des inspirations artistiques italiennes qu’on retrouve chez les créateurs italiens, mais pas seulement. Les créateurs de mode réinterprètent différemment les œuvres italiennes, parfois par des reprises subtiles d’associations de couleurs, ou en reproduisant en motif des tableaux archi connus du grand public.
Ainsi, il existe des inspirations de Fra Angelico dans les modèles de Jeanne Lanvin, une réinterprétation du baldaquin du Bernin dans les robes de Giovanni Versace ou encore des corrélations entre des tableaux de Raphaël et des robes de Christian Lacroix.
Gianfranco Ferré pour Dior, Robe Palladio, collection « Au vent de l’été » Haute Couture Printemps-Été, 1992Dolce & Gabbana, collection Automne-hiver, 2013 ; Mosaïques de la basilique Saint-Vital de Ravenne, Italie
N’oubliez pas notre prochaine conférence « La place de l’Italie dans la Renaissance Française », le lundi 7 novembre 2022 à 17h00, par Tessa Benattia, à l’auditorium de la bibliothèque abbé Grégoire de Blois.
Participation : 7 € (Adhérents Acfida : 6 €).
La Renaissance est née, en Italie, à la fin du 14e siècle, par le biais d’un nouveau courant de pensée : le monde se conçoit désormais en y plaçant l’Homme en son centre. Devenue un foyer de rayonnement partout en Europe, la Renaissance italienne, exaltant le retour à la culture de l’Antiquité classique (gréco-romaine), a atteint le royaume de France un siècle et demi plus tard.
L’apparition de la Renaissance en France n’a, en réalité, pas créé de bouleversements immédiats dans les arts. Les châteaux de Blois et Chambord, pour ne citer qu’eux, sont des exemples de cette première période correspondant à une transition entre tradition médiévale et éléments de modernité italianisants. Une modernité qui s’est finalement imposée au cours du 16e siècle grâce aux nombreux échanges entre France et Italie.
Au-delà de l’espace dans lequel évoluaient les Grands du royaume, où l’architecture et le paysage étaient des éléments démonstratifs de leur puissance, cette période de changements a également impacté leurs comportements alimentaires et ce qu’on appelle l’art de la table.
Vertumne (Rodolphe II), Giuseppe Arcimboldo, 1591Château de Chenonceau.